Séjour randos dans le cantalDu 28 mai au 4 juin 2016
Tout était pourtant bien préparé. Voir la vidéo >Le cadre, l’accueil, le confort, les menus, l’encadrement, l’ambiance et le site. Malheureusement une intruse, une vilaine sorcière s’est invitée pour venir gâcher la fête : l’humidité. Non pas celle qui suinte le long des murs et nous rend perclus de rhumatismes avant l’âge, mais bien celle définie par le « petit Robert » comme : l’eau imprégnant un corps, un lieu. On ne saurait mieux dire : le corps c’était PASCREN, le lieu Maurs la Jolie et sa banlieue. Et sa première manifestation d’hostilité à notre encontre fût de nous pourrir le terrain de pétanque du premier au dernier jour. Bien avant elle avait commencé par faire déborder le Lot, charmante rivière aux tons habituellement vert émeraude pour le transformer en un cloaque boueux, aux couleurs ocre rouge délavée ou terre de Sienne détrempée. Nous pourrons ajouter au tableau un hameau de La Vinzelle plus qu’humide, un village de Conques barbouillé de pluies (j’insiste sur le pluriel) et des randonnées intéressantes où le seul équipement valable était celui d’un homme-grenouille ; pour une femme-grenouille on dira rainette, ce qui est déjà plus gentil car on y entend le mot : reine. Peut-être que les natifs des Poissons et du Verseau étaient dans leur élément, mais les autres, malgré leur caractère bien trempé, l’ont trouvé plutôt saumâtre. Pour que nous soyons encore plus marris, bien sûr il a fait beau le jour du départ. En 1945 (et oui « je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ….»; etc, etc) Georges ULMER chantait : « Quand allons-nous nous marier ». En 2016 nous avons chanté tous les jours « Cantal l’on nous nous baigner » et nous l’avons fait. Un narrateur un peu plus vieux (qu’hier). A.R. -> Consultez le programme des séjours |
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Randonnée pédestre
